La psychologie de la circulation
uTILE
Le psychologue vous reçoit toujours avant le médecin agréé ou avant le passage en commission médicale en cas de conduite sous alcool ou stupéfiants.
Adresses utiles:
75-Préfecture de police de Paris, bureau des permis de conduire:
92 Boulevard Ney 75018, Paris
RV Commission médicale (en cas de conduite sous alcool ou stupéfiants) cliquez ici
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78-Préfecture des Yvelines:
1, avenue de l’Europe, 78000 Versailles
RV Commission médicale (en cas de conduite sous alcool ou stupéfiants), cliquez ici
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92-Préfecture des Hauts de Seine
167 avenue Joliot-Curie – 92013 Nanterre Cedex
RV Commission médicale (en cas de conduite sous alcool ou stupéfiants), cliquez ici
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55-Préfecture de la Meuse
Rdc-40 rue du Bourg– 55000 Bar-le-Duc
RV Commission médicale (en cas de conduite sous alcool ou stupéfiants), cliquez ici
ou pour les personnes résidant dans l'arrondissement de Verdun
Sous-préfecture de Verdun
1 Place Saint-Paul, 55100 Verdun
RV Commission médicale (en cas de conduite sous alcool ou stupéfiants), cliquez ici
evaluation selon la psychologie de la circulation
L'obligation d'évaluation par un psychologue spécialisé et selon des critères fixés par la loi, s'adresse aux conducteurs :
dont le permis a été invalidé pour solde de points nul
qui sollicitent un nouveau permis car leur permis a été annulé
spécialisés de la Formation Publique d'Etat
territoriaux de véhicules
d'automobiles et d'ambulances de la Fonction Publique Hospitalière (FPH)
de marchandises et/ou de voyageurs, pour les entreprises qui investissent dans la prévention des accidents
Les situations des conducteurs concernent des profils très différents et des motifs variés . L'infraction peut être unique et très grave (comme un dépassement supérieur de 30 km / h à la vitesse autorisée, un délit de fuite, une conduite en état d'ivresse , le refus d’obtempérer…). Elles peuvent aussi être des conduites répétées mais moins graves (non-respect d’un stop, d'un feu, utilisation du téléphone, dépassement dangereux, circulation en sens interdit, franchissement d’une ligne continue, …).
Concernant les évaluations les plus communes pour les trois types de situations : l'invalidation, l'annulation ou la suspension du permis de conduire, les personnes faisant l'objet de ses mesures sont évidemment très diverses même si elles ont toutes en commun d'avoir transgressé la loi et de présenter un risque routier. Le psychologue doit évidemment pouvoir situer la problématique de la personne qui a entraîné la sanction. Pour cela le psychologue s'appuie sur l'étude scientifique de la relation entre les comportements des usagers et les accidents de la route, et en se référant également à l'étude du comportement des usagers de la route et à ses processus sous-jacent. Afin de mesurer cela, le psychologue de la circulation utilise des tests psychométriques. Déontologiquement il est libre de décider des méthodes et donc des outils de mesure même si le cadre légal impose que ceux-ci répondent aux attendus du décret No 2016-39 du 22/01/2016 et l'arrêté du 26/08/2016.
Les comportements peuvent être délictueux ou consécutifs à un état de santé dégradé. La personne peut aussi bien être dépendante d'une substance addictive, s'opposer aux règles, à l’autorité, avoir une tendance à la prise de risque. Dans le cas de son état de santé, cela peut correspondre à une défaillance ou une dégénérescence cognitive (concernant l'attention, la mémoire, la capacité de décision) ou bien une pathologie chronique impactant sa conduite (cérébro-lésion, maladies neurologiques ou psychiatriques)
Le psychologue vise à donner un avis à la médecine sur la capacité psychomotrice et cognitive de la personne. L'expertise du psychologue a donc un caractère préventif visant à protéger, maintenir ou rétablir la santé des personnes. Nos tests psychométriques servent à pouvoir évaluer les baisses de performance des conducteurs dits à risque (ayant commis de graves infractions ou délits selon le code de la route). Sont évaluées principalement les aptitudes psychomotrices (vitesse de réaction, coordination psychomotrice) et cognitives (vision, attention, concentration, mémoire et fonctions exécutives). En bref, les tests permettent donc de mesurer la stabilité motrice, les réactions, la rapidité, les réflexes, la coordination motrice, la vigilance, et l'attention. Peuvent aussi être évaluées les comportements en situation complexe ou en état de stress (autonomie, contrôle émotionnel, fiabilité comportementale), attitudes et comportements à risque, conduites addictives à l'usage d'une substance. La prise de stupéfiant, 'ingestion de substances, principalement le cannabis et l'alcool, avant la décision de prendre le volant, fait l'objet d'une attention particulière lors de l'entretien, Le psychologue pouvant alors faire émerger une prise de conscience de la relation dangereuse entre la consommation de la substance et la conduite sous emprise de cette substance que ce soit l'alcool ou une substance psychotrope.
Le psychologue s’intéresse au vécu et au comportement de la personne dans la circulation routière. On observe parfois lors de la passation des tests ou juste avant chez certaines de ces personnes un ressenti émotionnel, anxiogène, non seulement au niveau psychique mais aussi apparaissant au niveau corporel. Il est évidemment nécessaire que le psychologue puisse le prendre en compte dans une approche holistique de la personne.
La décision de respecter la loi est parfois considérée par certains comme fonction de leur perception individuelle d'un danger et la règle n'est alors pas valable pour tous mais pouvant varier selon la situation subjective. La prise de stupéfiants est ainsi un exemple typique du rapport à la loi. Une telle considération n'est évidemment pas acceptable pour un bon fonctionnement sociétal. Cette non-intégration de "la règle valable pour tous" combinée à un vécu d'obligations multiples aussi bien familiales que professionnelles ou sociétales, met souvent la personne en situation d'obéir à des injonctions paradoxales. Le psychologue peut ainsi contribuer à une prise de conscience minime et étayer la nécessaire prise en compte de la loi.
L'évaluation psychologique, au vu des résultats psychométriques, se fera en respectant les principes déontologiques et en croisant l'aspect légal (droits de la circulation, pénal et administratif), les intérêts de la personne et l’objectif d'une sécurité maximale de la société. L'évaluation psychologique sera strictement dans le cadre législatif de l'examen médical de l'aptitude à la conduite d'un véhicule motorisé.
UTILE: vous souhaitez en savoir plus sur la peur de conduire: visualisez cette vidéo par un médecin psychiatre